samedi 21 décembre 2019

Atelier déco de Noël : des photophores

Samedi 14 décembre, de 14 h à 16 h

Un dernier atelier créatif, consacré à la fabrication de photophores. 

Des matériaux naturels pour une partie des réalisations.
D'autres fournitures.
Et des modèles, pour l'inspiration.
Vu de près, ça donne ça.
Vu d'encore plus près.


Recette pour réaliser des squelettes de feuilles  
           
● 80 g de bicarbonate de soude
Vu d'encore encore plus prêt : c'est très joli.
● 1 litre d'eau froide
● une dizaine de feuilles de lierre ou de citronnier


Dans une casserole, mélanger eau et bicarbonate.
Faire chauffer avec les feuilles + ou - environ 2 h.
Rajouter de l'eau au fur et à mesure qu'elle s'évapore.
Sortir les feuilles une par une dès qu'elles sont ramollies. 
Avec un coton-tige, retirer la chlorophylle 
(partie verte et charnue de la feuille).


Les photophores en bois ou en branches de roseau :

Des bouts de bois et de roseaux de 12 cm de long.

Frédérique guide les novices
qui s'appliquent car il faut bien serrer




Il est important de bien enrouler le fil de fer
comme on le voit sur la photo, là →
parce que ça permet d'avoir un beau travail
régulier.


Les photophores en papier calque :
Les motifs ont été imprimés directement sur les feuilles de papier calque.

Le matériel :   


Feuilles de calque
Feutres-pinceaux
Crayons de couleur
Feuilles
Pétales

Les réalisations :



            

                Par précaution





       Il vaut mieux utiliser








     des bougies artificielles !



Le prochain atelier de loisirs créatifs 
aura lieu le samedi 14 mars 2020
de 14 h à 16 h
Le thème : poésie de papier

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mardi 17 décembre 2019

Je lis Tu lis : des titres, des titres et encore des titres

Ce samedi 7 décembre, pour l'ultime Je lis Tu lis de l'année 2019, nous avons partagé nos petits et grands plaisirs de lecture. De quoi s'assurer des heures de passionnantes (re)découvertes !
La phrase du jour :

"Il faut aussi savoir présenter ses doutes"
Descartes
Nicole P.

Frédérique nous a lu le petit mot de Marie-Pierre dans lequel elle donne son avis sur Une étincelle de vie, le dernier roman de Jodi Picoult :

(Lettre publiée avec l'aimable autorisation de Marie-Pierre)


Ne passez pas à côté :





Frédérique : - On a vraiment les pieds dans la terre, comme le disait Claudine la dernière fois !

Claudine : - Oui, hein ! Et le personnage de la grand-mère est extraordinaire !

Nicole P : - L'échelle de Jacob, c'est un roman - roman, avec tous les ingrédients du roman. Et en plus c'est un roman coréen et moi j'aime beaucoup la littérature asiatique - ah oui ! ça nous change de l'américain. J'aime pas les américains - ni en polars ni en romans. 

L'histoire : frère Jean entre au couvent. En Corée, la religion catholique n'est pas très ancienne. Ça, c'est intéressant ! Le jeune frère Jean raconte son histoire, pourquoi il est entré au couvent. On se rend compte à la fin que son histoire à lui a été bousculée par la guerre de Corée, par l'Histoire, la grande. 

C'est pas mal écrit, avec des petits chapitres, des paragraphes courts (ça peut "se lire en rondelles" - dixit Claudine). Je dirais que c'est l'histoire d'une recherche spirituelle au cours d'une vie. C'est un peu spécial mais je ne regrette pas de l'avoir lu !

Anne : - Oui... Je suis attirée mais pas enthousiasmée... Je vais le lire... Ça doit se lire à un rythme lent.
Claudine : - Ah oui ? Pas de lecture en rondelles ?!



Cent millions d'années et un jour, de Jean-Baptiste Andrea suscite un long échange :



Nicole P. : - L'idée de ce livre, c'est que lorsqu'on a une passion, on va au bout, quitte à tout oublier. J'ai bien aimé cet univers, la présence de la nature.

Claudine : - Je l'ai entendu dire qu'il a choisi L'Iconoclaste comme éditeur parce que c'est une maison qui lui laisse le temps d'écrire, sans pression. Depuis qu'il a du succès, d'autres éditeurs lui font du pied mais il préfère rester fidèle à L'Iconoclaste qui l'a soutenu depuis le début. On voit tout de suite que c'est un type simple, accessible.

Un livre chaudement recommandé par Frédérique, Nicole, Claudine et Fred. Se lit facilement.

Frédérique raconte comment Jean-Baptiste Andréa lui a spontanément envoyé un chaleureux message de remerciement suite à une petite vidéo où elle présentait son roman : Ma Reine  

https://www.youtube.com/watch?v=lgmchdEPunU

Après la lecture enchanteresse de Cent millions d'années et un jour, elle lui a envoyé un petit mot de félicitation et, tout de suite, il lui a répondu. 

Bons livres et personne sympathique : Frédérique aimerait bien faire venir cet auteur à la médiathèque Camus.






Claudine nous parle de La guerre est une ruse, 

un roman noir de Frédéric Paulin :
On suit un métis en Algérie. Il bosse à la DGSE et enquête sur les dramatiques événements en cours. On est en 2012, le FIS a gagné les élections. Des attentats ont lieu, visant à le décrédibiliser. 
Qui est derrière ? L'armée ? L'État français ? Ce roman est basé sur des faits réels, on y croise les noms d'hommes politiques français connus (Pasqua, entre autres). C'est assez bluffant et glaçant, avec des scènes de torture. Pas gai ! Attention ! Il ne s'agit pas d'excuser les islamistes mais on peut se poser certaines questions... Ce livre montre bien comment l'opinion peut être manipulée...

À propos de livres glaçants, j'ai aussi lu La Servante écarlate, de Margaret Atwood. Je vous en parlerai la prochaine fois !
(Suspense...)


Fred-le-lecteur aime bien aussi ces livres sombres, qui dévoilent les dessous crasseux de l'Histoire. Il a choisit de nous parler d'un livre plus ancien, qui l'a enthousiasmé : 
La part de l'Autre, d'Éric-Emmanuel Schmitt (chœur des lectrices approuvant vigoureusement ce choix. De l'avis unanime, la production d'E.-E Schmitt est assez inégale mais elle réserve de très belles surprises.)

Il y a 2 histoires dans ce livre dont le personnage principal est Hitler. L'une nous montre l'homme tel qu'il a été et les atrocités qu'il a commises - c'était vraiment un GRAND MALADE. L'autre histoire est une uchronie (et si Hitler avait été accepté aux Beaux-Arts et était devenu peintre ?) C'est bien fichu, on est tenu en haleine !


Françoise, tout en concision, nous présente plusieurs livres : 


Parle de la folie.
Il y a des situations cocasses.
Des passages drôles.
Anecdotes
pour amoureux des chats
Un livre sur la souffrance. Raconte l'histoire d'amour de Frieda Kahlo avec Diego Ribera. Il se rend compte qu'elle est plus douée que lui. Ribera voudrait que tout le monde l'aime, Frieda voudrait qu'il n'aime qu'elle.
C'est très très bien !
Je me suis régalée !
C'est glauque !






Anne, elle, a toujours du mal à retrouver son enthousiasme après ses coups de cœur du mois dernier. Elle nous parle d'un livre qu'elle n'aurait sans doute pas lu si elle n'avait vu à la télé une interview de l'auteur : Pete Fromm.


- En l'entendant à la télé, je me suis dit que ce type était spécial. Il m'a intriguée. J'étais curieuse de lire son roman.
C'est l'histoire d'un jeune couple amoureux qui mène une vie décalée. La femme meurt en couches, l'homme se retrouve seul avec l'enfant. Ce roman est l'aventure de sa reconstruction d'une vie. Il y a dedans beaucoup d'amour et de grands gouffres. C'est plutôt enthousiasmant. Il y a beaucoup d'humour, de la vivacité. 
J'ai bien aimé que ce soit un récit au jour le jour, comme lorsqu'on est en difficulté : on vit au jour le jour.

Christine vient de terminer Né d'aucune femme, de Franck Bouysse :

- C'est très bien. C'est un livre qui pose des questions. J'ai été particulièrement choquée par la scène de la mort du père. Maintenant, j'aimerais bien lire un livre plus léger. Mais je ne sais pas lequel.

Les lecteurs lancent une flopée de recommandations à la volée...

Les feel good :
Recommandé par Frédérique
"À 31 ans, Élise vit recluse dans son chagrin. Quelle idée saugrenue a eu son mari de mourir sans prévenir alors qu’elle était enceinte de leur premier enfant ?

Depuis ce jour, son fils est la seule chose qui la tient en vie, ou presque. Dans le quartier parisien où tout lui rappelle la présence de l’homme de sa vie, elle cultive sa solitude au gré de routines farouchement entretenues : les visites au cimetière le mardi, les promenades au square avec son petit garçon, les siestes partagées l’après-midi… Pourtant, quand sa vieille voisine Manou lui tend les clés de sa maison sur la côte atlantique, Élise consent à y délocaliser sa tristesse. À Pornic, son appétit de solitude va vite se trouver contrarié : un colocataire inattendu s’invite à la villa, avec lequel la jeune femme est contrainte de cohabiter."




Les petits plaisirs de Claudine

quand elle a envie d'un peu de 

douceur entre deux polars sanglants.

Les loufoques : 

K.B. Holmqvist



Arto Paasilinna 



L'astuce du jour :

"Après un livre un peu plombant, je prends un policier où il y a un mort à toutes les pages pour me détendre." Claudine


L'invité du jour :

Christophe Martin, qui nous a fait un chouette article dans Le Progrès du dimanche 8 décembre.
Sa recommandation : Chroniques d'une station-service, d'Alexandre Labruffe (Éditions de l'Olivier, 2019)
Résumé éditeur : "Pour tromper l'ennui de son héros pompiste, Alexandre Labruffe multiplie les intrigues minimalistes, les fausses pistes accidentelles et les quiproquos érotiques. Comme s'il lui fallait sonder l'épicentre de la banalité contemporaine - un commerce en panne de sens, sinon d'essence - avant d'en extraire les matières premières d'une imagination déjantée."


L'article du jour (ou presque...)

                                             

Le prochaine Je lis Tu lis 

aura lieu le samedi 11 janvier 2020

de 10 h à 11 h 30

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jeudi 12 décembre 2019

Les p'tits ateliers tricot de Camus : un point commun :

le jersey tunisien

Ce mardi 03 décembre 2019, nous étions une dizaine de participantes, fermement décidées à progresser car nous avons de grands projets et de nombreuses idées. 

Modèles du jour présentés par Henryelle :

Chausson à lanières au crochet tunisien
Encore un joli filet fourre-tout.
On veut toutes être capables de crocheter ça.
La base ou l'art des commencements
avec le mythique nœud magique.
 Travaux en cours : 
Le patchwork, c'est addictif
Snood


Crochet tunisien à deux couleurs.

Le charme du damier : 

Pour crocheter un patchwork ou un damier sans coutures,
 on monte ses carrés au fur et à mesure, en diagonale
















 La leçon du jour : le jersey tunisien


Jersey tunisien : tu piques sous le barreau
et tu ramènes ton fil en piquant dans le trou derrière le barreau.
... Ni simple à expliquer clairement, ni facile à faire.


Dialogues et monologues

Henryelle : - C'est bizarre, ce que vous faites !
Crocheteuse 1 : - Ah ? ... Je suis peut-être bizarre aussi !

👓

Henryelle : - Alors là, j'ai jamais vu ça ! ... Vous repartez dans le mauvais sens !!!
👓

Crocheteuse 2, perplexe : - Elle a parlé d'un "V"...
Crocheteuse 3, enthousiaste et lyrique : - Ouiii... la maille s'ouvre au 2ème rang. 
Là, on la voit s'ouvrir...
👓
Une crocheteuse, très contente de maîtriser enfin les subtilités du jersey tunisien, se propose de fêter ça le soir avec un petit apéro bien mérité (ça fait partie de joies de la retraite, nous assure-t-elle).
👓

P'tits soucis de crocheteuses :

- Les mailles qui se perdent en chemin
- Les points complexes, quand tu ne sais plus où piquer :

- J'vais où ? Dans quel sens ?!!!



Petit échange entre crocheteuses :

- Ah, ben moi ça fait pas pareil...
- Oui, ben ça veut peut-être rien dire...
- Non... c'est pas ça.
- J'sais pas, j'sais pas : je sais pas pourquoi !                                      
- Je pique dans quoi ?
- Il faut partir dans l'autre sens : on TOURNE la laine.
- Je comprends pas.
- ... 13 jetés, c'est quoi ?
- ... tu passes ta laine sur ton crochet.
- J'y arrive pas. C'est pas possible !
👓

Le prochain p'tit atelier aura lieu le mardi 14 janvier 
de 14 h à 16 h 15
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