De lecteurs à lecteurs :
Message de Pierre :
Un
peu d'humour ne fait pas de mal ! Voici une réflexion attribuée à
Alphonse Allais
mais dont l'auteur était en réalité un spécialiste des
calembours,
un certain Jean-Louis Auguste Commerson, au XIXème siècle :
"Il
faudrait construire les villes à la campagne, l'air y est plus sain"
Message de Marie-Pierre :
Alors
j'ai lu Cet instant-là écrit par Douglas Kennedy en
2011. Ce n'est pas une nouveauté ni un livre de la média, il a été
cueilli dans une boîte à livres l'été dernier dans un petit
village haut-savoyard niché au pied du Mont-Blanc.
Voilà
le résumé (bon pour être honnête je me suis un peu inspirée de
la 4ème de couverture ) : Écrivain New-Yorkais, Thomas Nesbitt
reçoit par courrier le journal intime de son premier amour. 30 ans
auparavant, en 1984, parti à Berlin pour écrire, il arrondit ses
fins de mois en travaillant à Radio Liberty. Il rencontre Petra
Dussmann, traductrice. Entre eux naît une passion et Petra lui
confie son histoire, son passage à l'Est...
Cette
plongée dans la guerre froide, dans l'Allemagne du mur m'a
bouleversée. Douglas Kennedy a une belle écriture, précise,
méticuleuse. Je suis touchée par sa description des sentiments. Beaucoup de lieux évoqués, du coup on a le sentiment de voyager
virtuellement à travers la ville ! Des références aussi à la
langue : par exemple le mot allemand "Vorfreude" =
anticipation à la joie. Pas mal en cette période de confinement,
ayons de la Vorfeude, de l'anticipation à la joie de retrouver nos
proches éloignés, nos amis, les balades dans la campagne, nos
futurs échanges au club...
Portez-vous
bien, à bientôt
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