vendredi 27 mars 2020

Confinement : jour 11

De lecteurs à lecteurs :


Message de Pierre : 
Un peu d'humour ne fait pas de mal ! Voici une réflexion attribuée à Alphonse Allais 
mais dont l'auteur était en réalité un spécialiste des calembours, 
un certain Jean-Louis Auguste Commerson, au XIXème siècle :

"Il faudrait construire les villes à la campagne, l'air y est plus sain"






Message de Marie-Pierre :
Alors j'ai lu Cet instant- écrit par Douglas Kennedy en 2011. Ce n'est pas une nouveauté ni un livre de la média, il a été cueilli dans une boîte à livres l'été dernier dans un petit village haut-savoyard niché au pied du Mont-Blanc.


Voilà le résumé (bon pour être honnête je me suis un peu inspirée de la 4ème de couverture ) : Écrivain New-Yorkais, Thomas Nesbitt reçoit par courrier le journal intime de son premier amour. 30 ans auparavant, en 1984, parti à Berlin pour écrire, il arrondit ses fins de mois en travaillant à Radio Liberty. Il rencontre Petra Dussmann, traductrice. Entre eux naît une passion et Petra lui confie son histoire, son passage à l'Est...

Cette plongée dans la guerre froide, dans l'Allemagne du mur m'a bouleversée. Douglas Kennedy a une belle écriture, précise, méticuleuse. Je suis touchée par sa description des sentiments. Beaucoup de lieux évoqués, du coup on a le sentiment de voyager virtuellement à travers la ville ! Des références aussi à la langue : par exemple le mot allemand "Vorfreude" = anticipation à la joie. Pas mal en cette période de confinement, ayons de la Vorfeude, de l'anticipation à la joie de retrouver nos proches éloignés, nos amis, les balades dans la campagne, nos futurs échanges au club...
Portez-vous bien, à bientôt 

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