De
lecteur à lecteurs
Pensée du jour
Les
médias ont du mal à trouver des informations ; ce sont souvent les
mêmes mais présentées autrement. On comprend les
journalistes ; ils subissent aussi le confinement. Alors comme le
disait Pierre Dac, humoriste, dans son recueil Les Pensées :
"Parler
pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes
majeurs et rigoureux de tous ceux qui feraient mieux de la fermer
avant de l'ouvrir."
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En mai reviendra le joli temps du muguet
Et pour les cheveux le temps de se
faire couper
CAR
Immense est l'attente
Et intense
La question des conditions de
réouverture.
Des millions de cous se tendent,
Têtes dégradées en avant toutes !
Il est grand temps l'ami.e
De retracer ta raie à travers la
broussaille de tes tifs foisonnants,
De s'attaquer à tes racines
ensauvagées,
À ces fourches affolantes qui se
sont centuplées.
Texture moquette, tapis à poils ou
crin,
Toutes les toisons ont dépassé les
bornes
Et nos chevelures ont mué en buissons.
Foin des longues mèches, des épis
insolents,
Tous nous trépignons, avides
D'aller nous faire rafraîchir le
fronton.
Certains grands téméraires
Ont tenté l'aventure de la taille
maison
Avec des résultats plus ou moins
pertinents.
C'est qu'on ne naît pas coiffeur,
On le devient
Après moult années à tâtonner des
ciseaux et du soin.
Ainsi l'ami.e, si tes cheveux sont en
paillasse,
Si tes mèches folles rebiquent et
t'agacent,
Patiente
plutôt que de t'armer d'un bol
Et de faire un saccage
Ou de te tondre comme un barbet.
Bientôt !
tu pourras revenir au bac au fauteuil,
Ganté.e masqué.e et en poncho
Cloné.e en Zorro, Ami.e,
Tu pourras à nouveau
Confier ta chevelure à un pro.
Confier ta chevelure à un pro.
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