Les cheveux : retour sur ce thème d'actualité qui semble inépuisable. Voici une suggestion de documentaire à visionner tranquillement. Pierre nous expliquera ensuite l'origine et le sens de la fameuse expression :
"Couper les cheveux en quatre".
À voir :
Un film en ligne, disponible depuis le portail des médiathèques du Grand-Dole :
Un film en ligne, disponible depuis le portail des médiathèques du Grand-Dole :
De bananes gominées
en crinières hérissées, la chevelure permet d'afficher ses idées
ou sa révolte. Récit décoiffant de plus d'un demi-siècle
d'audaces capillaires.
En pétard ou rasé, le
cheveu permet d'affirmer son identité, voire de se rebeller contre
l'ordre établi. Dès les années 1950, les rockers donnent le ton
avec leurs bananes gominées, qui, combinées à une dégaine prolo,
défrisent une Amérique popote et matérialiste.
Dans les sixties,
place aux cheveux longs des hippies et aux fiers afros de la
communauté noire. Cette fois, il s'agit de s'affranchir de diktats
racistes et de clamer une envie de liberté et de paix en pleine
guerre du Vietnam.
Puis punks, mods, skins
et rastas s'en donnent à cœur joie, à coup de dreadlocks,
d'iroquoises ou de tondeuses.
La banane, pas vraiment comme en ce moment. |
Poils en liberté, un peu comme en ce moment. |
Une provocation capillaire tous azimuts qui préfigure le grand mixage des coiffures d'aujourd'hui : banane XXL et crêtes peroxydées se diffusent d'un bout à l'autre du monde et s'arborent sans revendications particulières. Mais le cheveu peut retrouver sa subversion en dehors des pays occidentaux ou à travers des mouvements récents comme l'afropunk.
Les dreadlocks |
La crête du punk |
Défendre
la mèche
Démêlant plus d'un
demi-siècle de tignasses rebelles, ce documentaire à la fois
éclairant et ludique fait intervenir des témoins des mouvements
culturels qui ont ébouriffé le XXe siècle et ceux qui ont
fait le choix, pas toujours confortable, d'arborer une coupe hors
norme.
De lecteur à lecteurs
Message
de Pierre :
A la
suite des articles sur le thème des cheveux, il m’est venu à
l’esprit l’expression « couper les cheveux en quatre ».
La
question que je me suis posée est celle-ci : dans quel sens
coupe -t-on les cheveux en quatre ? Est-ce dans le sens
longitudinal ?
Bien
sûr, j’ai trouvé la réponse dans le dictionnaire. Cette
expression est apparue au 17ième siècle mais sous la forme « fendre
les cheveux en quatre ». J’avais ma réponse : c’est
bien dans le sens longitudinal, ce qui est, avouons-le, impossible à
moins d’avoir du matériel microscopique, donc essayer de couper
les cheveux en quatre s’emploie au sens figuré : prendre un soin
excessif pour faire quelque chose.
Je pourrais ajouter qu’en ce moment, dans les médias, on entend tout et son contraire et beaucoup de personnes ont tendance à couper les cheveux en quatre avec la sortie du confinement.
Il y a de quoi se faire des cheveux !!!!Je pourrais ajouter qu’en ce moment, dans les médias, on entend tout et son contraire et beaucoup de personnes ont tendance à couper les cheveux en quatre avec la sortie du confinement.
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